Notre secteur culturel a besoin de nous
« Le théâtre soutient l'âme », disait Charlie Chaplin. Mais qui soutient le théâtre? Les arts vivants? Le cinéma?
La réalité est bien dure pour nos salles de spectacle, présentement. Le virage numérique que veulent donner les libéraux aux arts vivants n'est qu'une solution temporaire. En 2020, un travailleur culturel sur quatre a perdu son emploi. On parle de 114 400 artistes, techniciens et autres personnels des arts qui ont dit au revoir à leurs passions.
Il est plus que temps d'offrir une sortie de crise à ce milieu essentiel à notre tissu social, notre belle culture, et Ottawa a un rôle à jouer.
Le NPD propose donc:
de former des agents de l'ARC à la réalité des travailleurs autonomes du secteur culturel afin d'éviter des situations catastrophiques comme le remboursement de la PCU;
d'augmenter le financement fédéral pour les salles de spectacle;
d'étendre la subvention salariale pour le secteur culturel de façon prévisible et durable; et
d'explorer l'idée du revenu minimum garanti pour les travailleurs de secteur culturel.
J'ajouterais qu'en tant que citoyens, nous avons tout de même l'opportunité de soutenir notre secteur culturel pendant cette crise si épuisante. Par exemple, le Cinéma Beaubien, le Théâtre Aux Écuries, l'Espace La Risée, ou Théâtre Plaza, et plusieurs autres dans Rosemont--La Petite-Patrie, nous offrent une évasion émotionnelle et artistique pendant ces temps semés d'incertitudes.