L’Université Laurentienne: une crise prévisible

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Le 18 février dernier, j’ai interpellé la ministre Mélanie Joly avec urgence lors de la période des questions sur le sort problématique de l’Université Laurentienne au nord de l’Ontario. Ce fût en vain.

Ce lundi, le 12 avril, cette institution a été victime d’un vrai bain de sang: 69 programmes, dont l’entièreté du département de français, sont passés à la trappe et une centaine de professeurs ont été congédiés.

Les signaux d’alerte étaient clairs, mais elle n’a rien fait. Mes collègues néo-démocrates Charlie J. Angus, Jagmeet Singh et moi sommes revenus à la charge à plusieurs reprises dans les dernières semaines pour forcer le gouvernement à agir. Nous avons posé des questions en chambre et nous avons envoyé des lettres au gouvernement, mais ce fût tout en vain. Les libéraux se traînent les pieds dans ce dossier: ils ne sont même pas en mesure de dire ce qu'ils feront pour aider ces deux universités. Nous avons besoin d'un engagement clair!

Hier, j'ai interrogé la ministre en comité, l'écorchant pour son inaction dans le dossier. Aujourd'hui, il y a à peine une demi-heure, le NPD a réussi à tenir un débat d'urgence sur cette catastrophe pour le fait français au pays. Nous n'allons pas lâcher le morceau.

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