On veut des passages à niveau.
Pour en finir avec la cicatrice urbaine.
Tous les jours, des centaines de personnes traversent la voie ferrée du Canadien Pacifique qui sépare Le Plateau-Mont-Royal de Rosemont–La Petite-Patrie. Bien que cette traverse soit interdite et dangereuse, beaucoup de gens préfèrent l’utiliser plutôt que de faire de longs détours par les grandes artères. Les élus locaux se battent pour des passages à niveau depuis des années, mais ni les conservateurs, ni les libéraux n’ont bougé sur ce dossier.
Les libéraux continuent de faire comme si c’était un dossier trop complexe pour agir. Au NPD, on refuse de mettre les intérêts d’un mauvais citoyen corporatif comme Canadien Pacifique sur le même pied d’égalité que la sécurité et la sûreté des gens d’ici. C’est justement le rôle du gouvernement de se tenir debout pour l’intérêt public et non pas pour les intérêts des grosses compagnies.
Ça ne peut plus durer.
En 2016, le NPD a déposé un projet de loi pour forcer le CP à mettre des passages à niveau sur la voie ferrée. Depuis, rien n’a changé. Les libéraux et les conservateurs ont voté contre le projet de loi, et le gouvernement n’a toujours pas bougé dans le dossier.
Une volonté unanime.
La population et les élu·es sont unis dans leur désir d’avoir des passages à niveau. Richard Ryan, conseiller de ville de Projet Montréal dans le Plateau, a dit que « les voies ferrées ne peuvent plus être des frontières infranchissables. Elles doivent s’ouvrir aux quartiers qu’elles traversent et cela passe par l’aménagement de passages à niveau sécuritaires. »
C’est pourtant vraiment pas compliqué.
Le gouvernement peut facilement ordonner à CP de construire ces passages à niveau.
Ça fait trop longtemps que ça traîne.
Après des années de demandes des citoyen·nes et des élu·es, le gouvernement refuse d’agir.
La sécurité d’abord et avant tout.
C’est une question de sécurité pour les centaines de cyclistes et de piétons qui traversent la voie ferrée quotidiennement.