Une virée en Nouvelle-Écosse

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J’espère que l’été qui s’achève aura été agréable pour vous et vous aura permis de prendre un peu de repos - bien mérité j’en suis sûr !

De mon côté, nous sommes partis en famille pendant deux semaines en Nouvelle-Écosse. Début août, Marianne, Aurélie, Raphael, Sévan, Lisa et moi-même sommes embarqués dans une voiture submergée par les valises. Direction : Heather’s Beach! C’est un petit lieu de villégiature près de l’océan, bien connu de la mère de ma conjointe qui est originaire de cette région. D’ailleurs, elle est demeurée avec nous dans la grande maison que nous avons louée là-bas pendant une semaine. Ce n’est pas tout : l’oncle et la tante de Lisa nous ont aussi rejoints, en plus de son cousin et de son fils de 13 ans, Alex. En fait, nous étions onze au total à partager la maison! C’est ce qu’on appelle des vraies vacances en famille. 

Les journées oscillaient paisiblement entre la piscine et les séjours sur la plage. Les enfants en ont vraiment profité et se sont lancés dans la chasse aux minuscules bernard-l’hermite ou aux concombres de mer. L’eau froide ne les a pas ralentis et il fallait souvent les sortir de force. Le petit Sevan surtout…

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Nous nous sommes baladés dans les environs. La plus impressionnante découverte est sans aucun doute le tour guidé de l’ancienne mine de Springhill. En 1956 et 1958 une centaine de mineurs sont morts dans des fortes explosions qui ont ravagé cette mine de charbon. Elle a ensuite été fermée. On y apprend beaucoup sur les conditions de travail insalubres, pénibles et dangereuses qui ont existées pendant des décennies. Les mineurs travaillaient à genoux, dans le noir presque total, frappant les parois avec leurs pioches, tout en respirant de la poussière de charbon. Les travailleurs nourrissaient les nombreux rats qui se promenaient dans les tunnels. Pourquoi? Parce que le rat était considéré comme un ami, on voulait le voir. Ainsi, quand on voyait les rats fuir, il était temps de déguerpir aussi car un accident était imminent.

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Dans une perspective plus légère, nous avons été agréablement surpris par la beauté des paysages de l’Île-du-Prince-Edouard. Nous avons passé une belle journée dans cette province, après avoir franchi le pont le plus long au monde! Le pont de la Confédération, qui fait 13 kilomètres, est le plus vaste qui existe. Cette île à la terre rouge est assurément un bel endroit pour relaxer et passer ses vacances.

La dernière partie du voyage s’est déroulée sur une autre île, celle du Cap Breton. Fait intéressant, la plupart des panneaux sont bilingues là-bas. Anglais et Gaélique! Il y a aussi des panneaux en français dans les endroits où vivent les Acadiens du coin, comme à Chéticamp. Les radios de cette région font jouer beaucoup de musique francophone et traditionnelle – dont Le vent du Nord, le groupe dans lequel joue mon frère…

Pendant quelques jours, nous nous sommes retrouvés, Lisa, moi et les quatre enfants, à vivre dans une petit bicoque du village de Baddeck. Baddeck est considérée comme le début de la Cabot Trail, une route qui longe les falaises et fait le tour de la partie nord du cap Breton. Il s’agit d’une virée saisissante avec des paysages à couper le souffle, parsemée de petites plages isolées où on peut faire des haltes.

Mais toute bonne chose a une fin, et nous sommes revenus, reposés et heureux, vers la maison. 1400 kilomètres entre Baddeck et Montréal. Et c’est alors que Sevan a décidé de ne plus dormir dans la voiture… Il était temps qu’on arrive.

Sur ce, la tête encore remplie de beaux souvenirs des Maritimes, je vous souhaite à tous et à toutes une excellente rentrée!

Alexandre

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