Je me souviens…

29 janvier 2017, 19h45, les fidèles se préparent à la prière à la grande mosquée de Québec. À ce moment, personne ne se doute de l'horreur qui les attend.

Quelques minutes plus tard, la haine et le racisme dans leur expression la plus brute fauchent la vie de six personnes et en blessent huit autres. Certains en garderont des séquelles à jamais.

Aujourd'hui, on commémore le 4e anniversaire de cette tragédie. Ce triste épisode de notre histoire devrait nous rappeler qu'on a tous un devoir de combattre sans relâche le racisme dans toutes ses formes. Dont l’islamophobie.

C'est une arme qui a fauché des vies à la mosquée de Québec, mais souvent, cette arme peut prendre la forme de mots. Des mots qui peuvent être chargés de haine ou d’intolérance; qui peuvent attiser les tensions entre communautés et inciter ultimement à la violence.

En tant que parlementaires, nous sommes tenus de montrer l'exemple. Soyons donc plus attentifs à l'impact que peuvent induire nos propos.

Ce triste anniversaire de l'attentat à la mosquée de Québec doit nous rappeler que le racisme et la haine existent bel et bien au pays. Et que parfois ils tuent.

Travaillons ensemble pour que ces six personnes ne soient pas mortes en vain.

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