Journée internationale de l’élimination de la pauvreté
On l’a entendu assez depuis le début de la pandémie : « Nous sommes tous dans le même bateau ». Pourtant, il suffit de regarder les énormes disparités économiques au pays pour réaliser que nous faisons peut-être face à la même tempête, mais nous sommes loin d’être dans le même bateau.
D’un côté, il y a les gros bateaux de croisières où les vingt personnes les plus riches du Canada sont maintenant 40 milliards de dollars plus riches qu'elles ne l'étaient avant que la pandémie ne frappe.
De l’autre, il y a les petits radeaux où des gens ont perdu leur emploi ou même perdu leur logement.
Notre filet social est fragile et alors que les mesures d’urgence tirent à leur fin, plusieurs personnes, dont les personnes âgées et les personnes en situation de handicap, ont encore besoin de cette aide financière pour payer leurs factures ou leur loyer. La pénurie de main-d’œuvre ne doit pas être une excuse pour nuire aux travailleurs et travailleuses dont les conditions de travail sont précaires.
En cette Journée internationale de l’élimination de la pauvreté, je tiens à rappeler qu’au NPD, on veut travailler avec le gouvernement fédéral et collaborer avec les gouvernements provinciaux, territoriaux et les peuples autochtones pour qu’un revenu de subsistance garanti qui viendrait complémenter les programmes sociaux déjà en place soit adopté.
Il nous faut cet effort concerté pour éradiquer la pauvreté et assurer le respect, la dignité et la sécurité de toutes les personnes conformément aux obligations juridiques nationales et internationales du Canada.
Vous êtes d’accord ? Signez ma pétition ici.
