Pour de véritables actions face à la crise climatique

Le dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) est un véritable cri d'alerte de la part des scientifiques : il sera bientôt impossible de limiter le réchauffement climatique à 2 °C.

Cet été, la fumée provenant d'incendies situés à des centaines de kilomètres a recouvert de grandes villes du pays et des vagues de chaleur ont coûté la vie à des centaines de personnes.

Les incendies de forêt, les vagues de chaleur, les pluies diluviennes, les inondations et les cyclones tropicaux que le monde connaît demeureront une réalité, à moins de limiter de façon radicale les émissions de gaz à effet de serre (GES) et atteindre la carboneutralité.

C’est maintenant ou jamais.

    Le gouvernement de Justin Trudeau a dépensé, seulement en 2020, 18 milliards de dollars pour soutenir l'exploration, la production, le raffinage et le transport du pétrole et du gaz.

    Le Canada fait partie du top 3 des plus gros émetteurs de dioxyde de carbone par habitant au monde, avec les États-Unis et l’Australie.

    Les libéraux nous ont habitués aux demi-mesures, mais pourtant, le gouvernement fédéral peut donner l'exemple en devenant un pionnier de l'efficacité énergétique, des technologies propres et des énergies renouvelables.

    La négligence d’Ottawa a assez duré. Il faut :

    • Mettre fin à tous les projets d’infrastructure destinés à la production d’énergies fossiles, comme Trans Mountain;

    • Mettre fin aux subventions aux pétrolières et réinvestir les sommes dans les énergies renouvelables;

    • Créer des centaines de milliers emplois dans les énergies renouvelables et assurer une transition grâce à la formation de la main-d'œuvre;

    • Mettre en place un plafonnement des émissions du secteur pétrolier et gazier sans échappatoires, ni délais;

    • Nommer un comité d'urgence climatique au sein du Conseil des ministres;

    • Créer une Banque climatique pour financer les initiatives locales d’énergies vertes. Par exemple, des projets de géothermie dans des ruelles, des panneaux solaires sur les toits, etc.;

    • Électrifier le réseau en partenariat avec la STM pour que le droit de passage soit gratuit;

    • Donner un statut juridique au fleuve Saint-Laurent pour le protéger contre la pollution et les projets industriels.